La Coalition large sur l'énergie

Le FCTÉ soutient le travail collectif de la Coalition large sur l’énergie (CLÉ). La CLÉ est un regroupement d’organisations environnementales, citoyennes, syndicales et communautaires, membres du FCTÉ ou non, ayant à cœur la transition du système énergétique dans une perspective de justice sociale. Elle mobilise activement d’autres organisations de la société civile, des universitaires, des journalistes et des élu·es afin de former un réseau informel contribuant à la mise en œuvre de cette transition.

L’objectif de la CLÉ est que d’ici 2 ans, suivant un débat public, le Québec ait adopté une nouvelle politique énergétique et une planification intégrée des ressources menant à un système énergétique décarboné, sobre, respectueux des limites biophysiques des territoires, abordable et assurant la sécurité énergétique de tous et toutes, au terme d’une transition juste. Elle demande que cette politique soit alignée sur la science pour nous permettre d’atteindre la carboneutralité, au niveau mondial, avant 2050.

Ce que nous faisons

Le projet de loi sur l'encadrement des énergies propres

Le Québec s’est engagé pour la transition énergétique. Pour y parvenir, le gouvernement prépare un projet de loi visant l’encadrement et le développement des énergies propres au Québec. Cette loi va changer de façon importante la manière dont fonctionne le secteur de l’énergie au Québec. Le projet de loi vise entre autres à « moderniser » :

  • Le cadre légal et réglementaire du secteur de l’énergie;
  • La Loi sur Hydro-Québec;
  • La Loi sur la Régie de l’énergie;
Nous avons de nombreuses raisons de nous inquiéter de ce projet de loi. Voici quelques exemples des impacts qu’il pourrait avoir sur les tarifs d’électricité. Le projet de loi risque notamment mettre fin au monopole d’Hydro-Québec et de légaliser la vente directe d’électricité entre entreprises privées.
Pour en savoir plus

Le Manifeste pour un avenir énergétique juste et viable

Des groupes citoyens, écologistes, syndicaux, communautaires, scientifiques, professionnels et spécialistes de divers domaines s’unissent et présentent 14 revendications au gouvernement du Québec sous forme de « Manifeste pour un avenir énergétique juste et viable ». Face à l’immense défi que présente la décarbonation du Québec et en prévision du dépôt du projet de loi visant à « moderniser » le cadre légal et réglementaire du secteur de l’énergie – dont les décisions semblent se prendre derrière des portes closes par une poignée de personnes alors qu’elles devraient émerger du dialogue social et du débat démocratique – une centaine de groupes de la société civile québécoise présentent pour la première fois leur vision commune de notre avenir énergétique sous forme de manifeste. Celui-ci est le résultat de plusieurs mois de recherche, d’échanges et d’efforts de concertation.

Lire la suite sur le site de Fondation Rivières

Lettres et communiqués

Les organisations membres de la CLÉ, appuyées par plusieurs organisations de la société civile québécoise, ont demandé publiquement et directement au gouvernement un exercice légitime de dialogue social sur l’avenir énergétique du Québec depuis maintenant plus d’un an. Cette demande reste lettre morte à ce jour. Le 26 avril 2023, le cabinet du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, M. Pierre Fitzgibbon, annonçait une consultation en ligne sur l’encadrement et le développement des énergies propres. Les groupes ont dénoncé « l’écart entre l’engagement du premier ministre à tenir un « vrai débat de société » sur l’énergie » et la consultation annoncée.
Le 30 novembre dernier, les organisations ont renouvelé leur demande d’un débat public, en présentant à l’Assemblée nationale le Manifeste pour un avenir énergétique juste et viable, signé par une centaine d’organisations (citoyennes, environnementales, syndicales, communautaires et autres), 70 universitaires et professionnelles, 20 artistes et personnalités publiques, et appuyé par le Parti Québécois et Québec solidaire. Lors de la sortie du Plan d’action 2035 d’Hydro-Québec, les organisations ont également demandé un moratoire sur l’octroi d’électricité pour le développement industriel, le temps de se doter d’une politique énergétique et d’un plan intégré des ressources basés sur une consultation large et un débat démocratique. Cette politique et ce plan devraient être fondés sur une approche systémique incluant notamment les impacts environnementaux et sociaux. Les organisation ont réitéré cette demande de moratoire alors que le ministre Fitzgibbon accordait un nouveau bloc d’énergie.

Pour avoir plus d’information sur la Coalition large sur l’énergie,  nous vous invitons contacter :  

Mélanie Busby (elle)

Responsable de la Coalition large sur l’énergie
melanie.busby@pourlatransitionenergetique.org

ou à

info@pourlatransitionenergetique.org