À travers des pétitions, des manifestations, de la désobéissance civile, des blocages, des occupations ou même du désarmement, les mouvements sociaux ont contribué à façonner le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Dans un contexte d’urgence climatique et de précarité sociale, de nouveaux mouvements apparaissent et critiquent la lenteur et la lourdeur du système en place. À l’intérieur de ces mobilisations de masse naissent souvent des groupes plus radicaux, souvent dépeints comme extrémistes dans les médias ou par les groupes perçus comme plus modérés. Ces groupes radicaux ont toujours existé et ont contribué de manière significative aux avancées sociales de notre monde – pensons aux suffragettes, au mouvement des droits civiques aux États-Unis ou encore à la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud.

Force est de constater que ces groupes risquent d’occuper une place grandissante dans les années à venir. Dans un monde polarisé et polarisant, le dialogue social devient de plus en plus difficile. À l’intérieur, comme à l’extérieur du système, de nombreux préjugés existent quant aux différentes stratégies à employer pour « changer le monde ». Cet atelier-discussion a pour but de démystifier certaines façons de faire et de réfléchir ensemble aux manières de se solidariser notamment dans la sphère publique.

Atelier destiné à des organisations institutionnalisées (ONG, syndicats, municipalités, fédérations, fondations, etc.) afin de permettre une compréhension des radicalités et des mobilisations plus grass-root.